Translate

vendredi 15 août 2025

Circulez, circulez, il n'y a rien à voir ici.

 

 Die Kurtaxe von Anzère: Ein Musterbeispiel institutioneller AnomieWeitergehen, bitte weitergehen - hier gibt es nichts zu sehen

 La taxe de séjour d'Anzère:

  un exemple d'anomie institutionnelle avec un parfum de populisme 

Depuis trois ans, l'association Anzère R2, née de l'initiative spontanée d'un groupe de seconds résidents établis depuis plusieurs années dans les communes d'Ayent et d'Arbaz, s'est efforcée de nouer dialogue démocratique avec les autorités locales et de freiner les tentations taxatoires de celles-ci. 

Les résultats de cette action désintéressée sont décevants. Le dialogue a été refusé et les taxes ont augmenté sans justifications objectives, ni amélioration de l'offre. 

Pourquoi, ce qui paraissait un combat juste et modéré pour un "vivre ensemble" de qualité sur l'Adret et au service de l’intérêt général, n'a-t-il pas convaincu ?

 La question mérite d'être posée car ce "circulez, il n'y a rien à voir" opposé aux seconds résidents peut légitimement nous interpeller sur le fonctionnement des communes de montagne valaisannes et plus généralement sur le système politique en place qui ont fait les yeux doux aux seconds résidents et montré, comme le loup de la Fable, une patte enfarinée aux gentils petits cochons pour mieux les croquer.

 Le second résident, affublé du titre de "Meilleur ambassadeur d'Anzère", est en fait une "vache à lait". Cette expression qui date du milieu du XVIe siècle, se rapporte bien évidemment à l’image de la vache laitière dont les hommes tirent inlassablement profit en la trayant sans jamais que l’animal ne se rebiffe.  Selon la sagesse populaire, une personne assimilée à "une vache à lait" se laissera exploiter financièrement, souvent même sans s’en rendre compte.  C’est ce que l’on appelle familièrement « un brave type » !

Ce qui est reproché à l'association Anzère R2, c’est de se rebiffer. 

Invité à investir en Valais pour soutenir le marché immobilier, la richesse foncière des "indigènes", le secteur de la construction et par ruissellement l'économie régionale, le second résident, est cependant bien mal traité.

On se souviendra qu’il est prié de ne pas contaminer le valaisan craintif et de ne pas venir profiter de son bien lors des épidémies comme celle de la Covid, sans qu'on lui rembourse les taxes qu'il paye. Bien mieux, il est invité à partager son chalet ou son appartement s’il faut accueillir les Ukrainiens ou reloger les habitants de Blatten, le valaisan dont l'hospitalité est légendaire n'hésitant pas par voie de circulaire toutes-boîtes à solliciter le sens du devoir des seconds résidents. Après tout, il doit bien payer pour l'air qu'il respire.  Tous les procédés sont bons pour « réchauffer les lits » ce qui semble être une vraie obsession en Valais, s’agissant du lit des autres.

L’impôt est un « vol légal » et la taxe de séjour forfaitaire est probablement un des systèmes les plus perfectionnés.  En tout premier lieu, elle frappe des contribuables qui ne votent pas, des « sans-voix ». Ensuite, elle est présentée comme une redevance, c’est-à-dire la contrepartie d’un service qui leur est offert, même s’ils n’ont rien demandé ; c’est ce que l’on appelle un impôt de répartition dont l’affectation est en théorie définie.  Elle est forfaitaire pour en simplifier la perception, et doit donc être objective ou prétendue telle, pour apparaitre juste, ce qui concerne la définition de capacité d’hébergement dans des zones géographiques données. Elle est dosée ou calibrée pour ne pas franchir le seuil de pénibilité qui entrainerait la rébellion ou la jacquerie.  Bref, c’est une vraie science que de taxer le « Meilleur ambassadeur d’Anzère », en ménageant sa souffrance !

L’association Anzère R2 a analysé le dispositif mis en place dans les communes d’Ayent et d’Arbaz, mis en évidence divers dysfonctionnements et formulé plusieurs propositions d’amélioration. Elle s’est heurtée à un blocage et à une mise à l’écart systématique qui a culminé avec une plainte en diffamation introduite par un quarteron de décideurs locaux à l’encontre du Président de l’association. Faire taire à coup de triques, serait-ce le modus operandi de la démocratie locale pour empêcher la vache à lait de se rebiffer ?

Ce système de collusion d’intérêts se pare des habits du bon droit, de la justice fiscale et de la démocratie participative. Il n’en n’est rien.  L’expérience de notre association démontre qu’il y a un système bien rodé de collecte et de redistribution d’une recette fiscale prélevée sur un groupe ciblé pour financer un tourisme de consommation, sous couvert d’une apparente légalité. 

C’est un exemple de ce qu’en sciences sociales, on appelle une « anomie institutionnelle », c’est-à-dire une dégradation des normes sociales, une situation où les institutions ne servent plus les valeurs – le développement harmonieux d’une région de montagne pour « un futur qui nous rassemble », pour reprendre les derniers slogans d’enfumage de l’ATSA et de ses consultants en stratégie- qu’elles prétendent servir, mais des intérêts particuliers.  Les activités considérées à l’origine comme un moyen n'ont plus d’autre but qu’elles-mêmes :  le but vers lequel elles tendaient à l’origine est oublié et le respect des conduites prescrites est devenu simplement rituel.

Le problème est celui d’une station de montagne, modeste, accueillante aux familles et à une classe moyenne bourgeoise de bon aloi mais peu exigeantes, qui comme la grenouille de la Fable a voulu se prendre pour un bœuf, et rêve de jouer dans la cour des grands, hélas sans en avoir les moyens. C’est un bon sujet pour les doctorants en tourisme, ordinairement sollicités pour justifier les politiques publiques en place.

Après nous avoir vendu le premier règlement-taxe comme un moyen d’offrir aux seconds résidents et à leurs « hôtes » des expériences inoubliables grâce à un « Pass Anzère liberté », il a fallu rapidement déchanter et faire face à une structure coûteuse et peu performante, l’ATSA, et augmenter les taxes avec un nouveau règlement pour, sans rire, « maintenir le niveau des prestations ».  L’ATSA fonctionne en fait comme bureau  marketing de Télé Anzère, entreprise semi-publique portée à bout de bras par les communes et sauvée – temporairement – par le Magic Pass et le tourisme de consommation.

 Concrètement, cette anomie institutionnelle s’est manifestée de plusieurs façon  :

-            La procédure de consultation prévue par la loi en préalable à l’adoption du nouveau règlement a été une parfaite farce, au vu et au su de tout le monde, y compris des autorités de tutelle. On se souviendra que la Commune d’Ayent avait déjà adopté le nouveau règlement avant la fin de la procédure de consultation et a dû reprendre sa délibération.  A Arbaz, cela é été encore plus vite expédié, sans que l’on organise, comme notre Association l’avait demandé, un débat démocratique sur  les observations recueillies lors de cette consultation ;

-            Notre association a été  privée de parole, boycottée par « L’Agache », censé être le relais impartial de ce qui se passe sur l’Adret; l’ASPA, la « Claque » de ceux qui contrôlent les décisions, a cherché à nous faire exclure de l’Association faitière suisse des seconds résidents ; malgré nos propositions étoffées, nous  avons été écartés du groupe d’étude des projets  mis en place par l’ATSA ; plus récemment, bien que nous ayons déposé un mémorandum étoffé, nous avons été écartés de la « consultation stratégique » d’enfumage Anzere 2040  « pour l'amélioration des infrastructures à la stratégie touristique, en passant par la création des nouveaux lits chauds, projets reflétant notre engagement à créer un environnement transparent, prospère, inclusif et attrayant pour nos résidents (secondaires) et visiteurs ». etc… ;

-            Après avoir procédé à une analyse  pluriannuelle des comptes de l’ATSA mis en évidence le caractère coûteux de cette organisation de redistribution de subsides, des affectations discutables, des écritures comptables surprenantes, notre association agissant comme lanceur d’alerte  a saisi  l’Inspection cantonale des Finances;  Hélas, aucune transparence : nous n’avons pas été entendus et le rapport de cette autorité dont la mission est de «  lutter contre les irrégularités et dysfonctionnements  au sein des entités publiques du canton du Valais », n’est pas sorti de l’entre-soi  valaisan ; «  circulez, il n’y a rien à voir » ;

-            Notre association s’est activement impliquée dans le processus d’élaboration du nouveau règlement, notamment au niveau des services compétents du Canton, a fait part de ses objections et de ses souhaits pour une fiscalité  équitable et nous avons  subi l’ exemple parfait du déni de justice ; nous n’avons eu aucun écho, si ce ne sont des fins de non-recevoir courtelinesques ; notamment nous avions explicitement signalé à l’administration cantonale  qu’ à défaut d’être entendu, nos demandes valaient recours contre ce règlement ; celui-ci a finalement  été adopté et publié en catimini ; lassés d’attendre, nous avons réitéré notre recours en annulation du règlement qui a été rejeté, sans autre,  par le Tribunal administratif cantonal pour introduction tardive et pour ne pas avoir frappé à la bonne porte, alors que nous pensions que l’Etat du Valais était une seule personne morale coordonnant l’action de ses services ;

-            La boucle a été bouclée avec les recours individuels, introduits par quelques valeureuses et irréductibles « vaches à lait »  d’ Ayent et d’Arbaz. Ces recours ont été rejetés par l’autorité de tutelle, sans surprise puisque, juge et partie à la fois, elle avait approuvé ce nouveau règlement. Elle a esquivé la question des conditions de  légalité de la taxe de séjour forfaitaire.  Un système de taxation forfaitaire qui vise un groupe ciblé ne peut en effet être admissible que  s’il est objectif ( mode de calcul) et justifié ( affectation du produit de la taxe) ; c’est ce que  déclare la loi sur le Tourisme et ce que répète inlassablement le tribunal fédéral.  En  refusant de se livrer à un véritable contrôle de l’objectivité, l’ Etat du Valais  a  clairement mis en évidence le péché originel de ce système.  Cette objectivité prétendue n’est qu’un leurre ; censée  encadrer l’action des autorités  locales pour éviter l’abus d’un pouvoir discrétionnaire ; ce n’est qu’un cache-sexe. Ainsi à Anzère  (1) pour justifier le nombre magiques de 50 nuitées des seconds résidents des deux communes, sans distinction entre la station et la périphérie,   l’administration produit sans honte des données ramassées à la va -vite et  partielles pour ne pas dire anecdotiques de loueurs de biens, évidemment désintéressés, et des « statistiques » à l’échelle du canton, dont un étudiant de première année n’aurait aucune peine à dire qu’elles ne sont représentatives que de rien, et ( 2) pour justifier le taux de la taxe ( 5,50 CHF par UPM et par nuitée)  et sa hausse spectaculaire, elles se borne à déballer un catalogue de prestations fourre-tout genre «  Camping Paradis », mais en moins bien ( la dernière trouvaille étant « la plage à la montagne, avec sable et transats » !),  et incluant sans  vergogne  dans ce catalogue de nombreuses activités villageoises qui ne sont pas prises en charge par l’ATSA.

Le débat sur cette question ne manquera pas de revenir. Il a été évacué en donnant l’apparence d’une bonne administration des choses -déclarée objective-  pour masquer l’indigence du gouvernement des hommes, ce qui est malheureusement à certains égards la tentation actuelle dans nos démocraties, et  en maintenant le seuil de pénibilité de l’impôt à un coût inférieur aux procédures imposées aux seconds résidents pour se faire entendre et rendre justice, de façon à les décourager de se rebiffer.

Autre sujet pour les doctorants en tourisme qui ausculte Anzère : ce n’est pas une étude  stratégique tous les 5 ans  et une « politique de marque », soutenue par une communication coûteuses pour alimenter la machine du tourisme de consommation qui transformera  Anzère en « station familiale 4 saisons, durable, pour un avenir qui nous rassemble » et qui la fera remonter de la dernière place qu’elle occupe dans l’étude annuelle d’UBS sur l’attractivité de stations de montagne.

Les intérêts sont trop bien enracinés et la science économique ( l’Ecole des choix publics)  nous a appris que les hommes politiques sont des acteurs économiques comme les autres, dans le sens où ils agissent aussi par intérêt, et n’ont aucune incitation à remettre en cause un mécanisme de subventionnement dont ils bénéficient, pas personnellement bien sûr, mais parce qu’il étend leur sphère d’intervention et d’influence.

L’incohérence temporelle de la politique suivie, c’est à dire  une situation dans laquelle des décisions prises à un moment donné par des décideurs qui ignorent  à dessein la réalité, peuvent ne plus être optimales à un moment ultérieur en raison de changements dans l'environnement économique, ne manquera pas d’apparaitre face aux défis environnementaux, aux coûts de détention d’un patrimoine foncier en Valais, à la cherté de la Suisse , à la concurrence des offres, aux  attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante…. de tout cela, pas un mot  du dernier « expert » commandité pour décrypter l’avenir à 15 ans de la station d’Anzère.

C’est pourquoi notre Association, même privée d’une voix au chapitre, restera vigilante et continuera d’être un lanceur d’alerte !

Pour Anzère R2,

Albert Ulrich et Paul Delahaut

dimanche 20 avril 2025

Gewisse Parallelen beim „organisierten“ Tourismusgeschäft in Kalabrien und Apulien und dem hiesigen Alpen-Tourismus

 


Zurück von der Reise durch Süditalien habe ich gewisse Parallelen vom „organisierten“ Tourismusgeschäft in Kalabrien und Apulien zum hiesigen Alpen-Tourismus festgestellt.

Sowohl in Apulien als auch in Kalabrien sind mir verschiedene Organisationen in den Bereichen Gesundheit, Müllverbrennung, aber auch im Tourismussektor aufgefallen.

Vor allem im krisengeschüttelten Süden, wo auch viele Touristen ihren Urlaub verbringen, werden Geschäfte von dubiosen Organisationen kontrolliert. Entweder investiert die Mafia selbst in Ferienzentren, Vergnügungsparks und Pensionen oder sie streicht Kommissionen von den Betreibern ein. Damit das Urlaubs-Geschäft die ganze Saison über unfallfrei verläuft, werden unter anderem Schutzgebühren verlangt.

Die „uomini d’onore“ (Ehrenmänner) leiten die Geschäfte. Viele Familienclans arbeiten autonom, wobei die regionale Koordination von Kommissionen übernommen wird, die sich aus den Oberhäuptern der einflussreichsten Familien und aus Politikern zusammensetzen.

Die Eigentumsrechte in den Regionen werden nach dem Vorbild neo-feudaler Systeme an ihren „Dienstadel“ verteilt. Ein solches System ist „die privatisierte Form des parasitären Staates“.

Die „Familie“ verlangt von ihren Mitgliedern strengsten Gehorsam und beinhaltet die für einen Geheimbund typische Pflicht zur Verschwiegenheit gegenüber Außenstehenden (omertà). Diese Merkmale finden sich in ähnlicher Form auch in anderen Syndikaten.

Ähnliche staatliche Strukturen wurden auch in den westlichen Demokratien diskutiert: So wurden sowohl dem amerikanischen Präsidenten Donald Trump als auch dem Präsidenten der deutschen Bundeskanzlerin Angela Merkel die Eigenschaften eines Paten zugeschrieben.

Für andere kriminelle Organisationen ist der Begriff „Mafia“ weniger gebräuchlich, obwohl sie Ähnlichkeiten aufweisen. Im Falle Mexikos spricht man beispielsweise in der Regel von Drogenkartellen und nicht von der „mexikanischen Mafia“.

Wehe dem…

Wehe dem, der glaubt, dass das System von Anzère Ähnlichkeiten mit Süditalien aufweisen könnte. Gewisse Verflechtungen zwischen Politik und Wirtschaft sind aber nicht von der Hand zu weisen. Landkäufe der Gemeinde für ein Immobilienprojekt durch Swiss Peak, einer privaten Aktiengesellschaft, aber auch Nutzungsrechte für Kunden einer überregionalen privaten Aktiengesellschaft zugunsten eines Bergbahnunternehmens wecken berechtigte Zweifel an der Ordnungsmäßigkeit der Vorgänge. Dies umso mehr, als die Inhaber von „Magic Pass“-Abonnements die gesamte Infrastruktur nutzen können, ohne einen Rappen dafür bezahlt zu haben.

Die Firma „Magic Mountains Cooperation“ zahlt zwar einen Obolus an die Bergbahnen, aber nichts an die Infrastruktur der Region. Dieses Vorgehen wird in Süditalien auf sehr ähnliche Weise getätigt. Was die italienischen Clans jedoch auszeichnet, ist ihr ehrenhaftes Verhalten gegenüber den Touristen. Diese werden nicht abgezockt, wie z. B. die Zweitwohnungsbesitzer in der Schweiz, denn ohne Touristen funktionieren die Geschäfte der Mafia, ob mit oder ohne Schnee, langfristig nicht.

Es wäre eine interessante Aufgabe für einen Wirtschaftsstudenten, das Geschäftsmodell „Anzère“ zu analysieren und es auch für die hiesigen Zweitwohnungsbesitzer zu optimieren.

Arrêt Conseil d'État TdS Urteil Staatsrat

 

Chers propriétaires de résidences secondaires,
Avoir raison ne signifie pas avoir gain de cause. La frustration est énorme pour les quatre recourants qui ont déposé des recours auprès du Conseil d'Etat valaisan concernant les taxes de séjour à Anzère. Nous étions tous conscients que cette autorité ne jugerait pas les recours entièrement en notre faveur. Même l'instance suivante, c'est-à-dire le Tribunal cantonal du Valais, suit en principe l'instance précédente. Il ne resterait plus qu'à saisir le Tribunal fédéral, ce qui, selon le cabinet d'avocats Kaeslin, Bänziger & Partner, signifierait un long procès avec beaucoup de papier (dossiers) et des frais élevés (CHF 20'000).Le comité a donc décidé de ne pas donner suite aux plaintes, c'est-à-dire de se résigner.
Nous continuerons cependant à nous battre pour nos droits et nos besoins légitimes en tant que R2 dans la région d'Anzère. L'association continuera à surveiller les mesures et les décisions des fonctionnaires locaux du tourisme et à agir en conséquence. En tant que membre de l'association suisse Alliance Résidences Secondaires Suisse, nous recevons des informations sur tous les efforts nationaux.
Ce qui se passe en Valais en matière de tourisme présente des similitudes évidentes avec les honorables sociétés de Calabre et des Pouilles.  https://walliser-zeitung.ch/gewisse-parallelen-beim-organisierten-tourismusgeschaeft-in-kalabrien-und-apulien-und-dem-hiesigen-alpen-tourismus/
Vous trouverez en annexe le jugement du Conseil d'Etat valaisan. Tous nos arguments, faits et explications fondés n'ont pas été pris en compte ou ont même été déformés par des idées et des statistiques fallacieuses. Les trois autres plaignants et membres de l'association ont également fait l'expérience de cette violation du droit. C'est pourquoi nous continuerons à déposer des recours au niveau communal si cela s'avère nécessaire et publierons à nouveau plus d'articles de presse pour attirer l'attention sur les dysfonctionnements d'Anzère. Il est également important que chaque R2 se plaigne avec véhémence des injustices auprès de l'administration communale, mais aussi auprès des entreprises touristiques.
Les propriétaires de résidences secondaires qui sont traités de manière injuste dans la région d'Anzère ne sont certainement pas non plus des consommateurs bienvenus de produits alimentaires, de boissons ou de services auprès des entreprises locales.

Amitiés
Albert Ulrich

jeudi 2 janvier 2025

Dialogue entre le responsable des entreprises touristiques Télé Anzère SA / Anzère Tourisme SA / SWISSPEAK / Magic Pass et l'association Anzère-R2


Cher Monsieur Travelletti,

 

Je vous remercie pour votre réponse détaillée et précise qui vous honore .  Je ne peux que louer votre engagement et reconnaître vos réalisations.

Permettez-moi cependant, sans vouloir prolonger l'échange, d'apporter certaines précisions sur ce que je voulais dire et que j'ai peut-être mal exprimé.

Pour la facilité, je réponds dans votre message ci-dessous.

Nous serons à Arbaz la troisième semaine de janvier ; si le cœur vous en dit de trinquer à l’année nouvelle avec une Petite Arvine de Saviese, vous serez le bienvenu.

 

 Bien cordialement,

 

Paul Delahaut

 

Le mer. 1 janv. 2025 à 20:41, Sebastien Travelletti <sebastien.travelletti@magicpass.ch> a écrit :

Cher Monsieur Delahaut,

 

J’accuse réception de votre réaction qui a retenu toute mon attention.

 

En premier lieu, je vais vous répondre aux différents points soulevé mais je vous rappelle qu’Anzère Tourisme est société anonyme avec une délégation de service publique. Dans ce cadre, l’inspection des finances du Canton du Valais a contrôlé les comptes d'Anzère Tourisme de manière impartiale et sans complaisance y compris les flux financiers entre les différentes sociétés de la destination. Le rapport ne relève aucun manquement dans la gestion. De ce fait, vous pouvez toujours prendre contact avec eux si vous souhaitez avoir plus d’information.

 C'est une bonne nouvelle et un motif de réconfort.  Je vais demander à notre Président qui les avait sollicités en son temps de demander une copie de leur rapport d'inspection pour le partager avec les membres de l’Association.

 Dans le cadre des flux financiers entre ATSA et Télé Anzère, la situation est très claire et limpide :

  1. Télé Anzère paie sa contribution de la TPT selon le règlement qui n’est pas favorable à Télé Anzère en relation aux autres sociétés de la destination et en rapport avec les autres destinations touristiques ;
  2. Télé Anzère paie un complément de CHF 25 000.00 TTC de TPT volontaire. Actuellement, Télé Anzère est le plus gros contributeurs de la TPT ;
  3. ATSA mandate Télé Anzère pour la gestion des remontées mécaniques du village. Télé Anzère facture au prix coûtant les salaires + un management fee de 5% qui est le minimum selon le droit suisse et la location du téléski.
  4. ATSA paie une contribution annuelle de CHF 75 000.00 TTC pour que les R2 bénéficie d’une réduction de 50% sur les tarifs estivaux de Télé Anzère

 

En conclusion sur ce premier point, Télé Anzère paie plus de contributions que ne bénéficie de « subventions » selon vos termes. Si ça ne tenait qu’à Télé Anzère, les remontées mécaniques du village seraient payantes afin de pouvoir dégager une marge d’exploitation qui n’est pas le cas actuellement.

 Ce serait, selon moi, une bonne chose si les comptes de l’ATSA identifiaient comme vous le faites les flux in/ out et leur évolution d'année en année vers les opérateurs économiques de la station, et en particulier ceux qui sont actionnaires.  Je ne doute pas que ces flux sont documentés et encadrés, mais on ne peut pas nier qu'à côté de ceux-ci, le gros des moyens de l’ATSA sont de fait principalement mobilisés sur la saison d’hiver et le domaine skiable et donc en faveur de Télé Anzère qui est le phare de la station et le plus gros opérateur économique. Est-ce que Télé Anzere rémunère correctement ces services reste un point de discussion, mais ce n'est pas l'essentiel, dès lors que tout est bien expliqué.

 En deuxième point, vous déclarez que Télé Anzère est portée à bout de bras par les communes. Votre citation est totalement erronée. En effet, Télé Anzère a bénéficié de crédit pour la construction du nouveau télésiège en 2020 sans aucun cautionnement des communes. Aujourd’hui, les cautionnements ont été réduits à moins de CHF 2,8 mios soit équivalent au cash flow annuel actuel. De plus, Télé Anzère vient d’obtenir un financement bancaire et un crédit LERM/NPR de 11 millions sans aucun cautionnement externe pour le nouveau télécabine Les Grillasses - Le Bâté. Pour une société selon vous qui est bord du gouffre, nos instituons bancaires et étatiques en Suisse ont sûrement une interprétation totalement différente de votre expertise

Vous connaissez mieux que moi l'historique de Télé Anzère et vous savez les difficultés auxquelles elle a fait face dans un passé encore récent.  Je sais pour l'avoir entendu d'une source fiable qu'il n'y a pas si longtemps la société était incapable de payer ses fournisseurs d'électricité.  Mais c'est du passé. Vous relevez fort justement que la situation a été redressée et il est reconnu que c'est sous votre impulsion et votre management, et en particulier grâce au Magic Pass.  Ce que je voulais dire, c'est que Télé Anzère est une société à capitaux publics, ce qui justifie une très large information du public. J'ai une objection de principe contre l'argument qui consiste à dire que l'information sur les comptes et les flux financiers est réservée aux actionnaires. C'est une réponse qui de plus suscite l'interrogation. Qu'y-at-il que les citoyens et contribuables ne puissent pas savoir, sous réserve de la protection vis à vis des concurrents ?  En Belgique, par exemple, les comptes des sociétés commerciales sont en accès public, ce qui ne gêne personne, a fortiori pour les comptes des sociétés à capitaux publics.  Si le redressement est un fait aujourd’hui comment sera-t-il pérennisé et à quel prix reste en discussion. La question de la soutenabilité du modèle économique se pose pour l'avenir, comme pour toute entreprise, avec les particularités liées au type d'activité fort saisonnière et dépendant de facteurs naturels. Mais là, je n'ai rien à vous apprendre, ni la prétention de le faire. J’imagine aussi que l’étude de Protourisme apportera des éléments de prospective.

 En troisième point qui ne concerne ni ATSA ou Télé Anzère lorsque vous avez fait l’acquisition de votre bien sur la Commune d’Arbaz, je pense que vous aviez connaissance des taxes sur le patrimoine en Suisse. En tant que R2, vous bénéficiez de service de la Commune d’Arbaz comme les R1. Si je comprends bien votre analyse, vous souhaiteriez être propriétaire d’un bien en R2 mais ne payer aucun impôt. Je vous laisse traiter ce point avec la Commune d’Arbaz.

 Loin de moi, l'idée de contester ce point et nous acquittons volontiers les impôts dus qui d'ailleurs augmentent régulièrement. Ce que je voulais dire, c'est que vous - en incluant avant tout les responsables politiques, notamment ceux qui disent et écrivent que nous devrions aller voir si l'air est meilleur ailleurs - ne peuvent pas ignorer les recettes provenant des impôts directs payés par les R2 et qui alimentent les ressources générales des communes. Par ceux-ci, les R2 contribuent proportionnellement à leur part au financement des politiques publiques et des investissements y compris dans le domaine touristique. Leur contribution ne se ramène pas à la seule TSF. Je pense que ce serait utile pour l'information de tous et pour favoriser un dialogue respectueux d'identifier dans les comptes des deux communes les montants en impôts directs et indirects qui sont payés par les R2 et la part qu’ils représentent dans les ressources générales. Mais ce n’est évidemment pas de votre ressort, mais peut-être de la mission de Protourisme.

 

En quatrième point, la TSF a été mise en place partiellement en été 2017. Afin d’offrir la gratuité au R2 en été, Télé Anzère a reçu pour les étés de 2017 à 2021 un montant de CHF 696 378,00 pour un nombre de client de 102 500 clients soit un revenu par client de CHF 6,79 par client. Ce revenu par client est clairement trop faible et même ridicule en comparaison des autres destinations. De plus, ce revenu avait un impact important dans la répartition des revenus du Magic Pass. Télé Anzère a clairement demandé l’arrêt de cette gratuité ou la mise en oeuvre d'une solution alternative. Depuis l’été 2022, ATSA a souhaité obtenir une réduction de 50%. Pour les 3 derniers étés, Télé Anzère a encaissé un montant de CHF 208 140.00. Le total de de chiffre d’affaires de 7 dernières exercices soit de 2018 à 2024 sans l’été 2024, le chiffre d’affaires réalisé par Télé Anzère est de plus de CHF 45 mios. Durant cette même période, le montant reçu par Télé Anzère pour des prestations offertes au R2 est de CHF 835 138.00 soit seulement 1,85% du chiffre d’affaires de Télé Anzère. Pour l’exercice en cours, le montant reçu sera sûrement inférieur à 1% du chiffre d’affaires. Cette analyse ne prend pas en considération les pertes de revenus au niveau du Magic Pass compte tenu du prix moyen ridicule d’Anzère Liberté. En conclusion, l’accord historique de la gratuité et aujourd’hui de la réduction de 50% n’est pas en faveur de Télé Anzère.

 

Je note que le chiffre de 1 million CHF de 2017 à 2024 de transferts financiers ( quote- part de Télé Anzère dans  contre-valeur des Pass)  est proche de la réalité. Personnellement, je pense que cette gratuité qui est devenue une demi-gratuité, limitée à une saison, est un pur gimmick et devrait être supprimée, moyennant bien entendu une réduction de la TSF.   De nouveau le portefeuille électronique permettrait d'avoir la liberté d’affectation et la vérité des prix.  Je comprends votre calcul mais je ne suis pas d'accord avec votre analyse et votre valorisation par client car elle néglige l’aspect de recette marginale, à coûts constants.  

 En cinquième point, je crois rêver quand vous dites que les coûts des véhicules d’entretien et du personnel y affecté est pris en charge par ATSA pour Télé Anzère. De nouveau, vous mélangez tous les sujets sans connaître les tenants et aboutissants. Le domaine skiable est entièrement à charge de Télé Anzère. Aucun montant n’est versé par ATSA. La zone du village est une zone d’activité gratuite dans le cadre du développement touristique. La prise en charge des frais d’exploitation est effectuée par ATSA. Une société privée n’a pas vocation à offrir des prestations sans aucun revenu. De plus, l’entretien des chemins pédestres est à la charge des Communes.

Ma compréhension était limitée et je vous remercie de cet éclairage.  Je comprends que l'exploitation ( salaires , amortissements , biens et service divers, frais financiers...) du domaine skiable est entièrement à charge de Télé Anzère, sans transferts financiers par l'ATSA ( sans préjudice des "ventes" de  Pass aux R2 )ou des communes ( sans préjudice des services connexes, comme la mobilité) pour cette exploitation , tandis que les installations au village sont  exploitées par Télé Anzère sous un contrat de management  à prix coûtant avec une marge convenue de 5%. Une présentation plus claire dans les comptes de l’ATSA pourrait être utile, ne pensez-vous pas ?

En sixième point, nous n’avons aucune situation structurelle au sujet de la TPT. ATSA ne peut pas disposer de montants pour le marketing et la promotion hors des encaissements de la TPT. Ce point précis est strictement contrôlé par l’inspection des finances du Canton du Valais. Pour votre information, Télé Anzère dépense presque CHF 300 000.00 par année pour le marketing en plus des montants payés pour la TPT.

 

Ce que je voulais dire, c'est que les dépenses de marketing n'étaient pas entièrement couvertes par la TPT, contrairement à ce que Mme Dijkman a affirmé à plusieurs reprises. Vous confirmez mon analyse. Après, savoir si des dépenses de marketing aussi élevées sont justifiées et utiles c’est autre chose, de même savoir si c’est de la promotion ou du marketing ciblé pour certains bénéficiaires, cela se discute. Normalement les R2 connaissent bien la station et son environnement et un bon site d’informations avec des agendas mis à jour devrait leur suffire et dégagerait des moyens pour des choses moins « incorporelles »  et sans doute favorables au renforcement  effectif de l’attractivité.

 En septième point, ATSA ne fonctionne pas comme bureau marketing pour Télé Anzère. Aujourd’hui, c’est exactement le contraire et vous pouvez le voir dans les comptes de Télé Anzère comme mentionné ci-dessus. Les R2 d’Arbaz bénéficie fortement de la destination d’Anzère et les 2 communes ont souhaité collaborer dans le développement commun de la région.

 Ça se discute ( cfr l'étude UBS, et les études stratégiques périodiques pour relancer l'attractivité ) , mais  on ne se mettra pas d'accord sur ce point : qui bénéficie de quoi et à qui ? Les lits froids ou chauds, etc... ?

 En huitième point, le coût de la mobilité pour amener la clientèle et au domaine skiable a été pris charge par l’ATSA mais vous omettez de dire que la Commune d’Ayent verser un subside de CHF 140 000.00, une contribution de CHF 30 000.00 pour améliorer la mobilité et la Commune d’Arbaz un montant de CHF 20 000.00 en sus des TSF. Aujourd’hui, ces charges de mobilité ont été repris par les communes et ces dernières ne versent plus aucun subside. De ce fait, la situation est neutre. Les R2 n’ont jamais financé la mobilité. 

 J'ai bien noté cette clarification qui était souhaitable et va dans le sens d'une meilleure lisibilité des comptes et d’une plus grande légalité des affectations. Une partie du problème que je voulais mettre en évidence, c’est l’absence de cohérence d’année en année sur certains postes du budget qui démontre, selon moi, un manque de réflexion sur la nature d’une taxe de répartition comme la TSF en se réservant une marge d’appréciation discutable, rendant le contrôle difficile. Vous savez d’ailleurs qu’avant votre prise de fonctions, il a fallu extourner des écritures de fin d’exercice des mouvements sur des financement communaux. En l’occurrence avec la TSF et ses conditions de prélèvement imposées par la Loi sur le Tourisme, poche gauche et poche droite, ce n’est pas la même chose, convenons-en.

 En neuvième point, vous plaidez pour une privatisation de Télé Anzère qui est déjà le cas comme c’est une société anonyme et surtout que si un investisseur est intéressé, la Commune d’Ayent serait sûrement ouverte à vendre un partie de ses actions.

 A mon avis, c'est un point sur lequel des experts comme Protourisme pourrait être utile et vont s'exprimer sans doute dans leur étude stratégique.  Ce serait évidemment souhaitable, de mon point de vue.

 En dixième point, vous demandez le remplacement du Pass par un portefeuille électronique. Malgré toute notre bonne volonté, la situation juridique actuelle de la loi sur le tourisme ne nous permet pas la mise en place de ce portefeuille électronique. Les services juridiques du Canton du Valais nous l’interdisent.

 C'est un point sur lequel j'aimerai que l'on se rencontre. Je n'aperçois pas l'objection sous l'angle juridique. Je pense que l'administration cantonale veut éviter un précédent. 

 En onzième point, je suis bel et bien président de Télé Anzère et président d’Anzère Tourisme. Les 2 sociétés sont indépendantes et leur gouvernance aussi. Personnellement, je ne peux jamais agir individuellement. En plus en tant que CEO d’une société agrée par la FINMA, je connais très bien la bonne gouvernance et je la respecte.

 Je suis sûr que vous êtes scrupuleux et attentif à cet aspect. Le point est que les R2 (la société civile, comme on dit aujourd’hui) sont insuffisamment représentés et mal d'ailleurs dans l'ATSA.  

 En conclusion, j’espère que je vous ai éclairé un peu plus sur la situation mais surtout je ne comprends pas votre acharnement sur les différentes sociétés de la destination. Je vous transmets le dernier rapport de gestion de Télé Anzère où vous trouverez le détail des chiffres présentés ci-dessus.

 Très sincèrement, je ne suis pas acharné contre mais pour. Contre personne, certainement pas en particulier, sauf le règlement sur la TSF, les promesses non tenues, les consultations bidon, les règlements bâclés, le traitement inégal fait aux périphéries, les dialogues refusés, les cadeaux factices, les redistributions complaisantes etc.... Ce règlement est mal ficelé et n'est pas établi ni appliqué conformément à la Loi sur le Tourisme.  Je ne souhaite que la prospérité de Télé Anzère, le rayonnement de la station ce qui nécessite une autre politique et probablement d’ajouter de nouvelles personnes autour de la table pour éviter les inconvénients de l'entre soi. Quant à l'avenir de la station et au business model, il y a d'autres avis que le mien, tout aussi respectables et c'est l'histoire qui départagera les opposants ; comme résident étranger (de Schengen quand même), je ne suis pas chez moi et je n'ai pas accès à la sphère politique, je paye mes impôts et  j’aiguise ma plume, en m’efforçant de rester courtois, et je veille  au patrimoine que nous avons investi et entretenu depuis 25 ans. 

 

Je vous remercie pour vos vœux et vous transmets aussi les miens.

 



Fermeture des remontées mécaniques avant Pâques_Carte Anzère Libertée


Cher Monsieur Travelletti,

Nous avons appris récemment que les installations mécaniques fermeraient le 6 avril 2025, soit 2 semaines avant Pâques (..et ses vacances scolaires)!

Étant donné que vous êtes partie prenante, en tant que Président de l'ATSA, de la démarche Anzère 2040, il est plus qu'étonnant que vous vous permettiez de clore la saison de ski alors que la saison hivernale n'est pas terminée. Veut-on vraiment développer le tourisme 4 saisons (70% en hiver) à Anzère? Il n'y a pas meilleur moyen de dégouter les R1 de monter à Anzère, les R2 et leurs invités et les vacanciers en location de venir dans notre belle station pendant les vacances de Pâques (et peut-être aussi à d'autres moments).

Nous vous demandons donc de revoir au plus vite (encore pour la saison 2024/2025) votre position et de faire en sorte que cette saison de ski se termine au plus tôt le 21 avril comme la plupart des stations du Valais central (du même format qu'Anzère).

De plus:
  • Selon l'article de Tribune de Genève du 8 décembre, les bénéfices permettront d'investir massivement....mais à quel prix (fermeture 6 avril, fermeture de certaines installations, etc.) et ceci aux détriments des usagers.
  • Toujours selon la TdG: "Le défi? Faire rester les clients. Reste que tout n’est pas encore gagné, car les clients du Magic Pass sont surtout des excursionnistes à la journée. L’augmentation des nuitées dans la station est bien plus contenue que celle des skieurs, on parle d’environ 3% de changement. C’est le signe de la nécessité d’une offre commerciale qui doit encore s’adapter et donner envie de rester sur place.»....ce qui ne va pas aider avec cette fermeture lors de vacances scolaires!
  • De plus, nous ne sommes pas certains que vous oserez pratiquer de même lorsque le SWISSPEAK Resort d'Anzère sera ouvert (cf. fermeture (21.04) des installations de Vercorin, Zinal et Thyon où vous avez implanté des  SWISSPEAK Resorts  )!
Nous espérons sincèrement que vous comprendrez l'urgence de la situation et que vous reviendrez sur votre décision.

Nous profitons de l'occasion, cher Monsieur Travelletti, pour vous souhaiter une très belle nouvelle année.
Le comité Anzère R2


P.s.:L’agrément des R2 et Anzère station familiale 4 saisons, ne doit pas être sa préoccupation première.

 

Le retour de Télé Anzère à la rentabilité grâce au tourisme de passage justifierait sans doute une baisse de la taxe de séjour sur les R2 puisque les coûts induits sont désormais bien moindres. Il n’y a plus aucune raison de verser un subside à Télé Anzere et de prendre en charge des coûts que cette entreprise profitable externalise.

samedi 14 décembre 2024

„Apartheid“ nannte man das politische System in Südafrika

 


Im Kanton Wallis werden die Menschen in Ober- und Unterwalliser, Einheimische und Üsserschwiizer, „Toto Suisses“ und ausländische Gäste eingeteilt.

Ein Postulat der Mitte Oberwallis (Bernd Kalbermatten) verlangt, dass Liegenschaftseigentümer, die im Wallis wohnen und im Kanton eine Zweitwohnung haben, nicht wie bis anhin 2.5 Promille des Katasterwertes der Zweitwohnungen, sondern die effektiven Einnahmen, versteuern.

Das Ziel dieser lobenswerten Forderung ist leider nicht die Gleichstellung der Zweitwohnungsbesitzer aus nah und fern, sondern das Generieren höherer Steuereinnahmen für die Bergdörfer.Der Widerstand der einheimischen Zweitwohnungsbesitzern (R2) wird enorm sein.

Bis anhin muss ein Steuerpflichtiger mit einer Liegenschaft in einer Walliser Gemeinde und Wohnsitz in einem anderen Schweizer Kanton in der Standortgemeinde der Liegenschaft mehr Steuern bezahlen, als dies ein Walliser Steuerpflichtiger mit dem gleichen Objekt und den gleichen Einkommens- und Vermögenswerten, indirekt über die Entschädigung der Wohnsitzgemeinde, tut.

Pro und Kontra Zweitwohnungen

Im Ferienort Anzère sind über 52% aller Haushalte so genannte Zweitwohnungen. Dabei sind die Hotelbetten, die Parahotellerie Airbnb noch nicht mitgezählt. Es gibt also mehr Betten für Touristen als Einwohner.

Die Einwohner dagegen reklamieren, dass es im Dorf zu wenig bezahlbare Wohnungen gibt. Sie sind der Meinung, dass ihre Illusionen einer kleinen Station, wie Anzère es ist, nur von den Touristen und den Zweitwohnungsbesitzern finanziert werden sollen. Man muss dazu nur genügend Dumme finden, die sowas mitmachen. Solche Entscheide werden von den Einheimischen getroffen, Zweitheimische haben dabei nicht mitzureden resp. abzustimmen.

Massentourismus versus Zweitwohnungen

Neben den übernachtenden Gästen dienen die Tagestouristen zur Optimierung des Break-even Punktes auf der Alp. Diese Zielgruppe wird angelockt mit dem günstigen Magic Pass, verbilligten Abos und Tageskarten zu variablen Tagespreisen.

Beim Tagestourismus bedenken die Lokalpolitiker und Tourismusverantwortlichen nicht, dass die Tagesausflügler keinen Cent an die Infrastruktur bezahlen, obwohl sie Parkplätze, Navetten, Kinderspielplätze und Wanderwege nutzen, die durch Kurtaxen der R2 finanziert werden.

Die Zweitwohnungsbesitzer werden als eine Ressource betrachtet, die nach Belieben ausgebeutet und besteuert werden kann, um eine Immobilienentwicklung zu fördern, die wenig Rücksicht auf einen nachhaltigen Tourismus und den einheimischen Normalbürger nimmt. Auf dem Plattform anzere-r2.blogspot.com besteht die Möglichkeit, eigene Meinungen bezüglich Zweitwohnungen zur Diskussion zu bringen.

Eine Tourismusdestination muss man sich leisten können

In der Destination Anzère zum Beispiel wird Planwirtschaft betrieben. Für Illusionen der Immobilienspekulanten bürgt die Gemeinde, resp. der Steuerzahler. Ein grosser Coup leistete sich die Gemeinde Ayent mit dem Kauf eines Grundstückes für CHF 4’500’000 für den Bau weiterer Ferienwohnungen durch die Firma Swiss Peak Resort SA. Das Risiko wird erneut vom Steuerzahler mitgetragen und die Lex Weber wird elegant ausgetrickst. Hauptsache die Landverkäufer, Swisspeak und lokale Unternehmen können wieder Profit erwirtschaften. Das übliche Lamento der Politiker von kalten Betten, zu wenig Wohnraum für Einheimische und zu geringem Steuersubstrat wird bis auf weiteres verdrängt.

Schlussfolgerung

Das Postulat der Mitte Oberwallis wird zweifellos die Steuereinnahmen in den Berggemeinden erhöhen. Das Apartheid-System wird leider weiterhin bestehen bleiben.

In der Feriendestination Anzère sind zwei akkreditierte Vereine für die Zweitwohnungsbesitzer verfügbar.
Der eine, namens ASPA-Anzère, dient den Interessen vornehmlich der einheimischen Zweitwohnungsbesitzer, den Gemeindebehörden und den örtlichen Tourismusbetrieben.

Der andere, Anzere-R2.ch wurde vor drei Jahren gegründet, um die Interessen der auswärtigen Zweitwohnungsbesitzer gegenüber den Behörden und Tourismus-Institutionen zu vertreten und zu verteidigen.

samedi 7 décembre 2024

Werden Sie Mitglied bei Anzère R2

 




Anzère R2 ist der Verein, der die Interessen der Zweitwohnungsbesitzer in der Region Anzère, Ayent, Arbaz & Umgebung vertritt und verteidigt.

Die Zweitwohnungsbesitzer, die der Kurtaxe und anderen lokalen Steuern und Abgaben unterliegen, tragen erheblich zur Wirtschaft der Region bei und möchten als verlässliche Partner der lokalen Behörden und Organisationen anerkannt werden.

Unser Ziel ist es daher, einen konstruktiven Dialog aufzubauen und gute Beziehungen zu Anzère Tourisme, den Gemeinden Ayent und Arbaz sowie deren öffentlichen und privaten Einrichtungen zu pflegen. Auf diese Weise wollen wir an der Entwicklung des Ferienortes mitwirken und dabei die Natur und die Interessen aller Beteiligten respektieren.

Sind Sie Eigentümer/in einer kurtaxpflichtigen Zweitwohnung in der Region Anzère, Ayent, Arbaz oder Umgebung? 

Werden Sie Mitglied mit einem bescheidenen Jahresbetrag von Fr. 50.00 / Ferienwohnung resp. Châlet


Weitere Infos finden Sie unter     https://www.anzere-r2.ch/

Circulez, circulez, il n'y a rien à voir ici.

      La taxe de séjour d'Anzère:   un exemple d'anomie institutionnelle avec un parfum de populisme  Depuis trois ans, l'asso...